Choisir la bonne approche, la bonne personne
Quelques conseils :
Première chose : en cas de pathologie mentale lourde (schizophrénie, psychose lourde…) , la psychiatrie est presque incontournable dans sa capacité à mobiliser un traitement médicamenteux et des infrastructures adaptées.
Mais pour l’essentiel des autres cas de détresse psychologique / émotionnelle, chaque approche a son intérêt et son efficacité dans un périmètre donné et pour un patient donné. Tout comme chaque clé n’ouvre pas toutes les portes, il s’agira de trouver votre combinaison gagnante : l’approche qui vous convient ET la personne qui vous convient.
Vous reconnaîtrez l’une et l’autre en vous sentant
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En confiance et en sécurité, même – et surtout- dans les séances difficiles,
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Engagé, mais libre dans la relation,
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En mouvement. Par exemple, en évaluant régulièrement si les choses changent à l’intérieur de vous, vous pourrez par exemple vous rendre compte que vous comprenez mieux votre fonctionnement, que vos réactions sont petit à petit différentes dans la même situation, que vous commencez à percevoir la vie différemment sur des points importants pour vous.
Choisir votre approche thérapeutique
Choisir votre approche thérapeutique
Deux mises en garde cependant :
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Les phases « inconfortables » sont inhérentes à la démarche d’introspection. Se sentir inconfortable pendant une ou plusieurs séances peut être signe que la relation n’est pas la bonne, OU au contraire qu’elle avance et qu’il nous faut traverser ensemble une zone douloureuse pour rejoindre l’autre rive.
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Ensuite, l’impatience n’est pas toujours payante. L’efficacité n’est pas tant fonction de la durée de l’accompagnement que de la qualité de la relation, qui définit à son tour le degré d’implication. « Aller mieux vite » est bien sûr possible ! Mais la plupart du temps, tout comme la graine met du temps à sortir de terre, il est difficile de prévoir à l’avance le moment de libération d’un trauma ou d’une blessure ancienne. Tout dépend à la fois de l’intensité de votre problématique, de l’enracinement des schémas qui en bloquent la guérison et du niveau de confiance relationnelle dont vous avez besoin pour y accéder et la traverser.
Vous l’avez peut-être constaté, il existe une multitude de voies thérapeutiques . Je les divise volontiers en deux grands groupes (ce qui n’engage que moi!)
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Les approches académiques, reconnues officiellement en France (psychiatrie, psychologie pour l’essentiel): enseignées à l’université, elles sont souvent remboursées et normées dans leur protocole et leur cadre de référence. Dans le cas de la psychiatrie, elles donnent accès notamment à un traitement médicamenteux.
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La galaxie des approches non académiques, ouvrant à une multitude de courants. Pouvant être reconnues dans d’autres pays (car chaque pays considère différemment l’accompagnement psycho-émotionnel), elles sont enseignées dans des centres de formation ou écoles indépendantes. Dans cette galaxie se côtoient des approches très connues en France comme la psychanalyse, et des approches plus expérimentales . Ces dernières cherchent pour beaucoup à combiner, assembler des méthodes pour un accompagnement plus complet intégrant par exemple le corps, le comportement, l’émotionnel, la psyché, quelque fois la dimension énergétique et spirituelle. C’est un ensemble hétérogène qui ouvre de nouvelles voies sur la connaissance de soi, mais dans lequel il est facile de se perdre.
J’ai choisi de faire partie de cette deuxième famille, car elle permet de lier SOIN et SENS. En tant que psychopraticien, je pratique une approche intégrative de l’accompagnement, c’est-à-dire combinant plusieurs méthodes que j’ai testées sur moi, qui travaillent à la fois sur l’apaisement profond des blessures émotionnelles et psychologiques et sur l’émergence du sens et de la conscience. J’évoque ces approches ici.
Un problème, de multiples approches possibles
Choisir votre approche thérapeutique